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Méthode de résolution d’un problème Sciences Physiques
Une approche pour résoudre un problème en sciences physique
SEMINAIRE au Centre Culturelle de Tambacounda MAI 2016) |
Méthode de résolution d’un problème Sciences Physiques
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DEROULEMENT DE L’EXPOSITION
Merci à M.Dieng(coordonnateur de cellule SP ), mes salutations à l’ensemble du corps d’encadrement (à la cellule) ici présents ainsi qu’à tous les élèves présents dans la salla. Cet atelier vise à élaborer une méthode de résolution de problèmes en Sciences.
Les Sciences Physiques visent à faire acquérir trois sortes de savoir :
C’est l’ensemble des traces du cours des documents manuels tels fascicules cours, livres ; expériences physiques et chimiques etc.…Tout ceci forme une sorte de savoir
C’est une attitude visée, un comportement face à une expérience physique ou chimique
C.-à-d. la méthode la démarche à suivre pour résoudre un problème de sciences physique. C’est à ce dernier savoir que notre séminaire s’intéresse.
On lit le sujet pour le comprendre. La compréhension d’un sujet n’est pas facile. Eviter les coups de panne intellectuelle ou de panique de ne savoir pas par où commencer. S’habituer à lire beaucoup d’exercices en s’exerçant. Apprendre à lire l’énoncé d’un exercice trois fois. La première lecture est rapide juste pour prendre connaissance du sujet .La seconde lecture est plus attentive et soignée car elle doit permettre de comprendre la situation posée par le sujet. La troisième lecture devra permettre de cerner les hypothèses ; les concepts clefs et les compétences évaluées
En général, la résolution d’un problème n’est jamais unique. Il existe plusieurs chemins qui mènent à la solution. L’essentiel c’est d’utiliser le chemin le plus court ; le plus précis et clair menant vers la solution. Selon la nature de la question posée, la procédure n’est pas la même. La procédure peut être par exemple
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Etape 1 : La reconnaissance : Les chapitres traités : l’effet photoélectrique et la radioactivité
Etape 2 : Résolution : 1 L’effet photoélectrique Compétence évaluée : La question demande de restituer un savoir déjà acquis en classe autrement dit : la définition de l’effet photoélectrique telle que instanciée en classe Réponse : L’effet photoélectrique est le fait d’extraction d’électrons sur la surface libre d’un métal conducteur éclairé à l’aide d’une lumière monochromatique de longueur d’onde assez suffisante. Remarque : éviter d’escamoter et dénaturer la réponse. Rester fidèle à la définition donnée en classe. Eviter de créer une définition. 2
Compétence évaluée : Ici aussi, il s’agit d’une restitution d’un savoir supposé déjà connu en classe autrement dit : la définition de la fréquence seuil Réponse : c’est la fréquence minimale d’extraction des électrons du métal conducteur sans vitesse initiale
Compétence évaluée : encore une restitution de définition. Rappelons que les définitions, théorèmes concepts clefs sont généralement écrits avec le Bic rouge ou soulignés ou encadrés
Compétence évaluée : la compétence évaluée est une restitution –identification d’une relation déjà établie en classe
Compétence évaluée : maintenant, le problème devient un problème d’application du fait déjà acquis
En éliminant hu1 entre les relations (1) et (2) : Wext =(Ec2-1,5(Ec1)/0,5=3,3eV huS=Wext ⇒uS=Wext/h AN : Wext=3,3eV
AN: u S=7,98.1014Hz
Compétence évaluée : encore une restitution de définition instanciée en classe
Compétence évaluée : identifier une particule en utilisant certaines lois émises dans le cours(les lois de conservations du nombre de masse et du nombre de charges 21H +31H →42He+ AZX D’après les lois de conservations du nombre de masse et du nombre de charges :
AZX c'est le neutron 10n. Remarque : il faut bien comprendre les lois de conservations du nombre de masse et du nombre de charges
Compétence évaluée : La question demande une application d’une formule ou loi déjà expliquée en classe notamment la relation d’Einstein pour calculer une énergie nucléaire 21H +31H 42He+ AZX E=Dm.c2= [m ( 42He)+m(10n) -m (21H) -m (31H)] .c2 AN: D E= (4, 0050+1, 00866-2, 01355-3, 01550)´931, 5=-17,596MeV DE=-17,60MeV
En Joule :
L’énergie libérée lors de la formation de 1 kg d’hélium : ?E'=1*?E/Au AN: ?E=-2,82.10-12J 1 noyau He (m=Au) ?E’= -4,22.1014J La masse de charbon : 1kg de charbon → 42.MJ=42.106J de chaleur m ? de charbon→?E’ ⇒ m=?E'/42.10-6 AN : m=107 kg m=1000t Cette masse est énorme il faut 25 camions remplis chacun de 50 tonnes de charbon pour produire la même quantité d’énergie fournie par la réaction nucléaire lors de l’obtention de seulement 1kg d’hélium. C’est comme s’il fallait couper tous les arbres de la région de Tamba en les transformant en charbon pour produire une telle quantité d’énergie. Ainsi, l’on peut penser que les réactions de fusions nucléaires sont une source inépuisable d’énergie pour l’instant incontrôlable par l’homme à cause de la température trop élevée qu’elles mettent en jeu (108°K). c)W représente de l’énergie cinétique. Fréquence du rayonnement g : -25 %E (rayonnement)= hu d’où l’on tire u=-25 %E/ h
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Face aux besoins sans cesse croissants en énergie électrique, les énergies renouvelables comme l’énergie solaire constituent une alternative très intéressante. De nos jours, à partir de la lumière du Soleil, des panneaux solaires produisent de l’électricité en utilisant l’effet photoélectrique, phénomène mis en évidence par Hertz en 1887. La maîtrise des réactions de fusion analogues à celles qui se produisent naturellement dans le Soleil et les étoiles est le grand défi du XXI ème siècle pour résoudre les problèmes d’énergie. 1 Définir l’effet photoélectrique. 2 Pour étudier le phénomène en laboratoire, un expérimentateur utilise une lame de métal de fréquence seuil uS 2.1 Définir la fréquence seuil. 2.2 Lorsque le métal choisi est éclairé avec une lumière de fréquence u1, l’énergie cinétique maximale des électrons est Ec1 = 1,3 eV. Quand on utilise une lumière de fréquence u2=1,5 u1 l’énergie cinétique maximale des électrons est Ec2 = 3,6 eV. a) Définir le travail d’extraction Wext de l’électron pour un métal donné. b) Donner la relation qui existe entre la fréquence de la lumière incidente, l’énergie cinétique maximale des électrons EC et le travail d’extraction Wext. c) En déduire la valeur du travail d’extraction du métal utilisé et celle de sa fréquence seuil. 5.3 Des réactions de fusion nucléaire se produisent en permanence dans le coeur des étoiles. C’est ainsi que le Soleil rayonne de l’énergie dans l’espace, éclaire et chauffe la Terre. Actuellement, les scientifiques tentent de reproduire et de contrôler sur Terre ce type de à partir du deutérium 21H naturel et abondant et du tritium 31H Dans un laboratoire, on provoque la réaction de fusion d’équation : 21H +31H ®42He+ AZX 3.1. Définir la réaction de fusion nucléaire. 3.2. Identifier la particule AZX émise au cours de la réaction et préciser son nom. 3.3 On s’intéresse à l’énergie libérée par cette réaction de fusion nucléaire. a) Calculer, en MeV puis en joule, l’énergie libérée lors de la formation d’un noyau d’hélium. b) En déduire l’énergie libérée lors de la formation de 1 kg d’hélium. Quelle serait la masse de pétrole qui fournirait la même quantité d’énergie ? Conclure c) Sachant que 2,5% de l’énergie libérée lors de la formation d’un noyau d’hélium se transforme en rayonnement électromagnétique get le reste en une autre forme d’énergie W - préciser la forme de l’énergie W - déterminer la valeur de la fréquence du rayonnement g émis Données Célérité de la lumière dans le vide : c =3.10-8m/s2 constante de Planck : h = 6,62.10-34 J.s ; charge élémentaire e = 1,6.10-19 C ; 1 eV = 1,6.10-19 J Masses des noyaux : m (21H) = 2,01355 u; m(31H) = 3,01550 u ;m(42He) = 4,00150 u ; m(AZX) =1,00866 u Unité de masse atomique : 1 u = 1,67.10-27 kg = 931,5 MeV/C2 Pouvoir calorifique du pétrole : 42 MJ.kg-1 ; |